Actualité

ABUS ET TRAFIC DE DROGUE : LA CDHC INTERPELLE LES PARENTS AU CAMEROUN.

0

Abus et trafic de drogues: la CDHC interpelle les parents au Cameroun

La Journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues s’est célébrée dimanche 26 juin 2022. Dans une déclaration, le président de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (Cdhc), Pr. James Mouangue Kobila, envoie un message aux géniteurs et génitrices.

Le thème retenu cette année est: “Relever les défis liés à la drogue dans les crises sanitaires et humanitaires”. La journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues, édition 2022, se célèbre au Cameroun dans un contexte marqué par la consommation abusive de drogues par les jeunes. Dimanche 26 juin, jour de commémoration, a permis de constater que: 21 % de la population camerounaise en âge scolaire a déjà consommé de la drogue; 10 % en sont des consommateurs réguliers, dont 60 % des jeunes âgés de 20 à 25 ans; les jeunes de 15 ans sont concernés par ce fléau avec une prévalence de 15 % plus élevée en milieu scolaire.

Ces statistiques sont contenues dans une déclaration signée par le président de la Cdhc. La Commission indique que non seulement cette consommation de drogues et autres substances psychotropes prend des proportions de plus en plus alarmantes dans la société, mais elle est aussi à l’origine de trop nombreux cas récurrents de violence tant entre élèves qu’à l’encontre des enseignants en milieu scolaire.

Voilà qui pousse la Cdhc à interpeller les parents. Elle rappelle à ces derniers et autres personnes chargées des enfants qu’ils sont, en vertu de l’alinéa 1 de l’article 20 de la Charte africaine des Droits et du bien-être de l’enfant, «responsables au premier chef de leur éducation et de leur épanouissement» et qu’ils doivent les encadrer en leur prodiguant des conseils tout en assurant leur suivi, dans le but de les protéger contre l’abus des drogues. Par ailleurs, la Commission encourage vivement les autorités traditionnelles et religieuses, ainsi que les communautés à encadrer encore plus étroitement les jeunes et à promouvoir des normes religieuses et culturelles qui découragent la consommation des drogues.

Normal! Surtout que les principales substances primaires les plus utilisées au Cameroun sont: le cannabis (58,54 %), très souvent associé au tabac; le tramadol (44,62 %) devenu incontournable pour les conducteurs de mototaxis dans les grandes villes du Cameroun et à l’origine de multiples et graves accidents de circulation; la cocaïne (12,10 %); le reste est constitué de préparations traditionnelles de fortune correspondant à un niveau de consommation de 7,59 %, de solvants (7,36 %) et de l’héroïne consommée dans 5,70 % des cas.

Linda Mbiapa

DROITS HUMAINS: JOURNALISTES ET DEFENSEURS A L’ECOLE DU MANUEL DE PROTECTION PHYSIQUE , SECURITE DES DONNEEES EN LIGNE.

Previous article

COMMUNAUTE URBAINE DE DOUALA : LE GUICHET UNIQUE POURSUIT SON OPERATION DE CHARME.

Next article

You may also like

Comments

Leave a reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

More in Actualité