Les comptes sont bons
Ils ont été adoptés par acclamation mardi 28 juin 2022, au cours de la 131ème Assemblée générale ordinaire de groupement patronal
Mardi, 28 juin 2022, le Groupement inter-patronal du Cameroun a tenu sa 131ème Assemblée générale ordinaire. Conformément à ses statuts, celle-ci était consacrée à la présentation du rapport d’activité et l’adoption des comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2021. Après présentation par le Commissaires aux comptes, ils ont été adoté par acclamation. En effet, après une année 2020 morose du fait de la crise sanitaire de Covid-19, l’année 2021 au Gicam a été marqué par reprise accrue des activités. Le groupement a fait l’objet de nombreuses sollicitations, tant de la part de ses partenaires internationaux que de l’Etat a fait savoir la directrice exécutive du Gicam dans rapport d’activité.
Elle a été précédée dans cet exercice par le président de ce groupement patronal, Célestin Tawamba, qui dans son rapport moral de circonstance, a fait l’état des lieux de l’environnement économique du Cameroun au cours de l’année écoulée et celle en cours. Dans son allocution, Célestin Tawamba a notamment épinglé le gouvernement pour sa gestion calamiteuse de la crise de l’inflation et de la vie chère. Selon le patron du principal groupement patronal au Cameroun, le gouvernement est responsable de cette crise inflationniste et de la vie chère qui sévit au Cameroun. Parce qu’il n’a pas faire face à ces crises. Célestin Tawamba reproche notamment au gouvernement d’avoir adopté une attitude de déni de la réalité, il est resté attentiste et n’a pas su prendre des mesures pour faire face à cette crise. Fort de ce qui précède, « le Gicam appelle le gouvernement à tourner définitivement le dos à cet attentisme», a-t-il déclaré.
Notons que cependant que le Groupement inter-patronal du Cameroun a vu ses rangs grossir en 2021. il a été rejoint par 91 nouveaux adhérents. « Tout seul, on va très vite et ensemble, on va plus loin, pour l’exercice écoulé, on a eu 91 nouveaux adhérents, ça montre à quel point les entreprises, si besoin était, ont besoin d’un regroupement, d’une maison. C’est pour cela que nous sommes la maison de l’entreprise depuis 1957. Une maison dans laquelle, elles sont écoutées, leurs problèmes sont entendus ou on peut porter au même titre qu’elles-mêmes leurs problèmes auprès du gouvernement parce que c’est cela l’objectif d’un regroupement comme le nôtre », a commenté la directrice exécutive du gicam.
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