Les comptes de l’exercice 2021 adoptés .
La première session du Conseil de la Communauté consacrée à l’examen et l’adoption du compte administratif et de gestion matière du précédent exercice a eu lieu le 25 mars 2022 à la Salle de fête d’Akwa.
Après les travaux en commission tenus deux jours auparavant, le président du Conseil de la Communauté urbaine de Douala, Roger Mbassa Ndinè, a dirigé la plénière ce 25 mars en présence de Benjamin Mboutou, le préfet du Wouri. Les conseillers de la communauté urbaine ont adopté les comptes de l’exercice 2021 clos au 31 décembre à 52 095 726 395 Fcfa, soit un taux d’exécution de de 80,35% par rapport aux prévisions tandis que les recouvrements se chiffrent à 50 152 100 168 Fcfa soit un taux de 96,27 par rapport aux émissions.
D’autres chiffres clés liés à l’exécution du budget de l’exercice 2021 présentés par le maire ont porté sur les recettes de fonctionnement dont les émissions s’élèvent à 48 895 726 395 Fcfa (85,95%) et les recouvrements à 46 952 100 168, Fcfa ( 96,02%). Quant aux recettes d’investissement, les émissions sont de 3 200 000 000Fcfa et concernent l’emprunt auprès de la banque Uba soit un taux de 40% par rapport aux prévisions. Le recouvrement s’élèvent à 3 200 000 000Fcfa soit un taux de 100% par rapport aux émissions.
Le pari de la stabilisation du niveau des recettes
Le préfet a exprimé sa satisfaction au Conseil d’abord pour le respect des délais quant à la tenue de cette session qui, conformément à la lettre circulaire de la tutelle, doit avoir lieu avant le 30 mars 2022. S’agissant du compte à proprement parler « il ressort, soutient Benjamin Mboutou, de l’exploitation des documents que nous avons reçus que, durant l’exercice 2021, le taux de recouvrement des recettes est en nette augmentation par rapport à 2020. Et ce, en dépit d’un environnement difficile et incertain dû aux effets de la pandémie du Covid 19.
Le préfet a félicité en outre le maire pour avoir réussi le pari de stabiliser le niveau des recettes à la communauté urbaine de Douala, « Même si le service de la dette reste encore pesant, il y a de l’espoir. » Les performances (traduites par les chiffres) réalisées par l’exécutif communautaire ne doit pas lui faire oublier qu’il y a encore beaucoup à faire pour améliorer les conditions de vie des populations eu égard aux besoins croissants de la ville générés par une démographie galopante, dixit le préfet du Wouri.
Monsieur le Maire en est d’autant plus conscient qu’il a déjà identifié les points ou des services qui exigent un effort accru pour plus d’efficacité : la gestion des équipements marchands , dit-il, doit être plus rationnalisée « car même si ici l’augmentation des recettes est réelle, elle n’est pas tout à fait ce que nous espérions ». Les amendes contre ceux qui bâtissent sans permis de bâtir doivent être dissuasives. Dans le domaine des affichages publicitaires, il y a encore fort à faire. L’édile de la ville de Douala a exprimé le vœu que le budget soit l’image réelle des efforts qui sont fait par son équipe. Un vœu qui sonne comme une allusion implicite aux efforts (en dépenses ou en recettes) qui ne sont pas pris en compte dans la comptabilité du receveur municipal.
Au cours de cette cession, le maire a présenté l’état des entreprises où la Communauté urbaine de Douala détient des parts. La Sad, la Sic et la Socatur se portent bien au regard de leurs résultats qui sont bénéficiaires. Les entreprises déficitaires, la Smid et la Sedo sont aujourd’hui sous administration provisoire pour les problèmes de gouvernance. Quant à la Sndi, le président du Conseil relève qu’elle n’a jamais fonctionné.
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