Le concessionnaire du chemin de fer camerounais l’a réalisé le 12 juin dernier avec son partenaire stratégique Secouroute.
En partenariat avec l’organisation non-gouvernementale Securoute, la Cameroon railways (Camrail), concessionnaire du chemin de fer camerounais, a sensibilisé les usagers de la route contre les dangers de l’incivisme au franchissement des passages à niveau qui a occasionné 29 accidents en 2019. La campagne s’est déroulée aux passages à niveau de PK 5 et Nyalla à Douala. Les populations ont été édifiées sur les règles à respecter avant de franchir un passage à niveau.
Il s’agit notamment de respecter la signalisation routière et les signaux lumineux et sonores et les consignes de l’argent de sécurité; ralentir; s’il y a un panneau STOP, marquer l’arrêt, regarder de chaque côté et écouter attentivement; arrêtez-vous bien avant les marquages et signaux du passage à niveau. Cette opération qui a pour objectif de réduire les accidents sur ces points de passage du train et les usagers de la route, intervient au lendemain de la célébration de la 12ème journée internationale de sensibilisation aux passages à niveau.
A cet effet, « nous voulons rappeler que la sécurité est une action forte dans la stratégie de management de Camrail. Et dans le cadre du renforcement de cette sécurité ferroviaire, Camrail, avec le concours de l’Etat du Cameroun et la Banque mondiale a automatisé en 2019 six passages à niveau à forte affluence dans les villes de Douala et Yaoundé », explique Elie Bersot Patrick Evina, coordinateur signalisation et télécommunications à la direction des installations fixes chez Camrail.
Occasion pour Secouroute de « manifester notre satisfaction par rapport à ce qui a été fait pour la sécurité des usagers de la route aux passages à niveau », s’est réjoui Martial Manfred Missimikim. Le président de cette ONG, spécialisée dans la prévention routière et partenaire stratégique de Camrail, promet d’engager une campagne de sensibilisation de trois mois auprès des riverains des passages à niveau, à travers des communautés pour limiter les risques d’accidents très élevés. Car entre les rails et la route, rappelle-t-il, la priorité est à la voie ferrée.
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