[vc_row][vc_column][vc_column_text]Asphyxiée par la crise sanitaire et ses effets ravageurs que sont la surhausse des dépenses de santé, la baisse drastique les recettes pétrolières et autres matières premières, la réduction des échanges commerciaux, (importations et exportations), le ralentissement de plusieurs secteurs d’activités porteurs de croissance (touriste), l’économie camerounaise se porte mal.
Elle est sous respiration artificielle. L’hypothèse retenue pour élaborer le budget 2020 ne peut plus fonder les prévisions. Petite illustration : le prix de référence du brut dans la loi de finance adoptée en décembre dernier était de plus de 50 dollars le baril. Ce coût a chuté à moins de 25 dollars en mars dernier. La petite remontée (40 dollars) observée sur le marché actuellement est loin de pouvoir combler le gap.
La crise sanitaire a tout chamboulé. L’ordre des priorités a été chambardé. Dès lors, une loi de finance rectificative devenait nécessaire. Le chef de l’Etat a décidé de son adoption, aussi a-t-il signé l’ordonnance N0 2020/000 du 3 juin 2020 modifiant et complètement certaines dispositions de la loi du 24 décembre 20219 portant loi de finance de la République du Cameroun.
Le Dr Jérémie Toko enseignant à l’Université de Douala compare cette ordonnance à une « chirurgie réparatrice » à appliquer à au grand malade nommé Cameroun. Voici le texte intégral.
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