Prix du meilleur reportage cybernétique. La distinction a été décernée à notre site d’information, La voix de la Cité, au cours d’une soirée spéciale dédiée à la présentation des vœux du chef de l’exécutif communautaire, Dr Roger Nbassa Ndinè, à la presse. C’était le 10 janvier à la salle de fête d’Akwa. Les invités sont donc pour l’essentiel les journalistes et parmi eux, les partenaires médias de la mairie de la ville. Il s’agit de ceux qui relaient, à travers leurs supports, des activités de la communauté urbaine dans le cadre d’un engagement contractuel. Au cours de cette soirée, Le maire de Douala va attribuer des prix à ceux des partenaires qui se sont distingués durant l’année écoulée par la qualité de leur travail. Un événement peut en cacher un autre.
La Voix de la cité est parmi la poignée de médias à l’honneur. Il s’en tire avec le Prix du meilleur reportage cybernétique. Une marque de reconnaissance qui procure de l’honneur et de la considération. Nous l’avons accueillie avec bonheur et décidé aujourd’hui de lui consacrer ces quelques lignes malgré notre modestie. Nous avons pris l’option d’en parler car selon l’adage, on ne peut être mieux servi que par soi-même mais d’avantage parce que dans un contexte économique difficile, un environnement professionnel où il ne manque pas de faux-jetons, être sacré meilleur dans son domaine, ça booste le moral. Cela nous impose de rester sur la voie de l’effort et la détermination et ce d’autant plus c’est la régularité des comptes rendus des actions quotidiennes du maire et ses adjoints sur le terrain qui a retenu probablement l’attention du jury, leurs déploiements dans les chantiers pour s’assurer de l’exécution des projets, pour en évaluer le taux de réalisation, leurs rencontres avec les administrés, les chefs des collectivités traditionnelles etc.
Ça booste le moral !
Notre contact permanent avec les événements et les hommes de la cité a aussi pesé, sans aucun doute, sur la balance tout comme la qualité de nos reportages dans lesquelles transparait notre vision personnelle et non moins pertinente de l’information. Nous nous sommes montrés souvent très critique à l’égard du maire. Tout en respectant les canons de l’art , il nous est arrivé de lui rappeler qu’il a déjà fait le plein des promesses et qu’il est temps de passer aux réalisations concrètes pour endiguer les embouteillages, améliorer l’état des routes bref pour transformer le cadre de vie des populations. Heureusement nos critiques ne nous ont rien couté, au contraire, nous sommes persuadés qu’ils sont utiles, utiles pour la construction d’une démocratie authentique.
C’est le lieu ici de remercier le maire de Douala pour avoir compris que le journaliste ne doit pas seulement donner à voir, il doit aussi donner à comprendre. Enfin, Il faut apprécier à sa juste valeur l’initiative de l’édile de la ville qui vise à n’en point douter à encourager les partenaires médias mais aussi à créer une saine émulation dans la confrérie afin que ses membres puissent offrir aux lecteurs, téléspectateurs et auditeurs les informations de qualité. Et de ce point de vue notre responsabilité est immense.
Si la qualité de l’information est douteuse c’est « tout un enchainement de jugements, de comportements, d’attitudes qui va s’en trouver faussé » dit Jean-Luc Martin Lagardette, journaliste et essayiste français.
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