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MARCHE MBOPPI : LE CHANGEMENT EST VISIBLE.

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ENTRETIEN AVEC UN RESPONABLE DU MARCHE .

  « Nous bagarrons au quotidien avec des branchements anarchiques au sein du marché. »

Pouvez-vous nous présenter le marché Mboppi?

Le Marché Mboppi est un espace marchand qui se situe dans l’arrondissement de Douala 1er et géré par la Communauté Urbaine de Douala.

Il est une référence dans la distribution de produits de grandes consommations et est fréquenté par des usagers de divers horizons. D’ailleurs, il se dit qu’il est le plus grand marché de l’Afrique Centrale. Avec un potentiel d’environ 2700 infrastructures (boutiques, étales, coffrets etc). Il est d’un apport considérable en matière de recettes propres pour la Ville de Douala. Sa particularité est qu’il a été entièrement construit par les commerçants.

En ce qui concerne l’état de paix apparent, il est important de signifier que depuis l’arrivée de la nouvelle équipe à la tête de l’administration du marché (Le Régisseur) un dialogue participatif et inclusif a été instauré pour faciliter la collaboration. Il faut dire que ça n’a pas été une tâche facile pendant les 6 premiers mois de notre prise de fonction.

Le marché semble calme, à chaque fois qu’un problème surgit nous procédons par l’écoute et l’explication approfondie des textes qui encadrent la gestion des équipements publics marchands instaurés par le Maire de Ville dès son arrivée en 2020

Dites-nous, depuis votre nomination au poste de régisseur principal au marché de Mboppi, quelles sont les réformes que vous avez entreprises et quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans l’exercice de votre travail ?

Les réformes ont été évidemment mises en place par l’arrêté municipal n°014 du 11 mai 2020 signé du Maire de la Ville relatif au cadre général de gestion des équipements publics marchands de la Ville de Douala.

Il faut noter que c’est dès notre arrivée au marché Mboppi que le respect de ces textes a été effectif à travers l’administration du marché par le Comité de gestion et dont du régisseur qui est en même temps président de ce comité.

La première difficulté a été la compréhension de ces textes par certains commerçants. Son acceptation n’a toujours fait une unanimité absolue étant donné que certains commerçants sont habitués aux anciennes pratiques très opaques qui sont contre une gestion efficiente. En outre plusieurs activités sont menées sur le terrain dans le respect des missions assignées au comité de gestion.

Dernière question depuis un moment, on ne parle plus des incendies dans le marché en dépit du fait que la promiscuité est la chose la mieux partagée ; est-ce- le fait de vos mesures où alors de l’organisation des commerçants ?

Je n’ai pas donné de réponse à cette question pour ne pas être prétentieux. Nous bagarrons au quotidien avec des branchements anarchiques au sein du marché. Nous avons mis une veille en place qui nous permet de vite intervenir ou de faire intervenir les agents d’Eneo par le biais de certains responsables techniques de la CUD. La solution à une éradication considérable des incendies serait la mise en fonction du transformateur du marché qui a été rétrocédé à la CUD depuis quelques années. Nous sommes dans l’étude pour cette opérationnalité et attendons l’aboutissement des études financières.

Il reste beaucoup de problèmes à résoudre. En ce qui concerne la sécurisation du marché un projet de construction d’une barrière aux alentours est en gestation et viendra résorber tous les problèmes d’insécurité et de promiscuité au sein du marché.

À notre arrivée nous avions recensé divers sites obscures au sein du marché, nous les avions éclairés, malheureusement des brigands qui sillonnent le marché dans la nuit se sont « réappropriés » les biens communs aux usagers du marché.

Le comité de gestion a mis un plan d’urgence pour rattraper cet état des choses et les jours à venir le verront se matérialiser.

Nous sommes certains et même convaincus que si les usagers du marché Mboppi et les commerçants adoptent la nouvelle vision du Maire de la Ville bien ressortie dans l’arrêté 014 cité plus haut, les Equipements publics marchands en général et le Marché Mboppi en particulier seront les standard des marchés modernes.

Entretien avec Josué Hugo Tobbo  

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