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L’association des chefs traditionnels des villages Sawa du Wouri s’est prononcée sur le sujet lors de son Assemblée mensuelle le dimanche 29 mai 2022 à la Chefferie du village Bonadouma dans le Canton Njo Njo.
Comme il est de coutume à ses assemblées de juin et en application des dispositions de l’article 11 du règlement intérieur de l’association, l’un des points à l’ordre du jour était l’analyse de la situation du département du Wouri pour le premier semestre 2022. Au terme des travaux, sur la cherté grandissante de la vie et la dégradation de la qualité des produits de consommation, les chefs traditionnels des villages Sawa du Wouri s’indignent que «la vie est de plus en plus chère. Malgré les engagements pris par les pouvoirs publics, le panier de la ménagère peine à avoir du contenu. Il est urgent que les pouvoirs publics trouvent des solutions idoines. Les crises nationales et internationales, bien que réelles, ne peuvent pas justifier un manque d’anticipation et de prévision des gouvernants. La ville de Douala qui est un volcan, pourrait ne pas se relever d’une nouvelle crise alimentaire ou sociale».
Ces derniers s’étonnent par ailleurs de l’amplification de la vente de produits contrefaits sur les marchés. «Certains produits de consommation sont d’une qualité extrêmement dangereuse pour la santé des populations. Les administrations en charge des secteurs concernés sont interpellées et seront tenues pour responsables, si elles continuent par complicité ou par passivité, à ne pas sévir durement et fermement contre ces auteurs des attentats contre la santé des populations. Le peuple attend des réponses et des solutions à ses difficultés existentielles quotidiennes», tempêtent les chefs traditionnels des villages Sawa .
Linda Mbiapa
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