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RUES DE DOUALA : PLACE A LA MATERIALISATION

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L’opération qui concerne les cinq arrondissements continentaux de la ville, s’étend sur 87 km linéaires.

Les premières rues matérialisées sont au quartier administratif Bonanjo, et au quartier commercial Akwa. Elles marquent, selon la Communauté urbaine de Douala (CUD), le début d’une opération qui s’étendra dans les cinq arrondissements continentaux (excepté Manoka) de la capitale économique. Une véritable mue qualitative à travers la signalisation horizontale et verticale qui contribue à l’éclat de la ville. A en croire la CUD, cette signalisation participe de la sécurité des usagers de la route, piétons et véhicules qui, en respectant les règles du code de la route, éviteront des accidents.

Selon Jacques Denis Moukouri Dalle, chef service des travaux et des réseaux divers à la CUD, la matérialisation des rues s’inscrit dans une politique globale du maire de la ville, Dr Roger Mbassa Ndine, qui accorde une attention particulière à l’aménagement, l’entretien et le respect de la voirie. Il s’agit, précise-t-il, d’une suite logique de l’opération « Restituer le trottoir aux piétons » lancée l’an dernier par la mairie de la ville. Une campagne qui nécessite une matérialisation pour éduquer les automobilistes et usagers à mieux se comporter sur la route.

La signalisation horizontale a l’avantage de discipliner les usagers sur la voirie, de leur montrer les endroits où ils doivent et ne peuvent pas garer. La signalisation verticale quant à elle montre les sens directionnels des usagers. A en croire Jacques Denis Moukouri Dalle, neuf marchés et maitrise d’œuvres ont été validés pour renforcer et réhabiliter la signalisation horizontale et verticale dans la ville. Ils seront réalisés sur 87 km de linéaire dont 83 km en ligne continue et 59 km en ligne discontinue, parkings, séparations, rives, voies piétonnes. Le coût des travaux est d’environ 600 millions de FCFA. Ces travaux qui s’inscrivent dans la durée, ont pour objectif de discipliner les usagers de la route et de donner une bonne image de la ville. A la CUD, on s’inscrit dans une opération permanente de rafraichissement des rues pour maintenir cette matérialisation visible en tout temps.

Dans les normes, tous les six mois, la voirie doit être rafraichie, précise le chef service des travaux et des réseaux divers, indique tout de même que compte tenu de la pression et de l’agression de la voirie, des variations climatiques (avec des pluies acides à Douala), les peintures qui sont calquées sur le modèle européen ne peuvent pas tenir dans une telle durée dans notre environnement. D’une manière générale et en attendant de faire une adéquation entre les moyens et les besoins, « on risque de rentrer à trois voire quatre passages de peinture par an au regard des contraintes évoquées », précise Jacques Denis Moukouri Dalle.

Frédéric Nonos

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