Economie

MARCHE DE DOUALA : LES TUBERCULES SONT RARES

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Et il faut bien mettre une stratégie sur pied, pour reconquérir les marchés de la métropole économique dominés par les céréales.

La journée du jeudi 18 avril a servi de tribune à la communauté urbaine de Douala pour  parler de la reconquête du marché de l’alimentation  de Douala (REMAD) aux nombreux  investisseurs   présents à  la 4ème édition du Cameroon investment forum (CIF) qui s’est tenue dans la métropole économique les 17, 18 et 19 avril 2024.
Pour Jean Michel Job, Directeur des opérations du G25, » ce dont il est question c’est d’abord un projet gouvernemental. Il est inscrit dans le programme SND 30 depuis 2021. Il a été confié à la Communauté urbaine de Douala pour sa phase  pilote, mais il concerne toutes les dix régions du Cameroun ». , selon les explications qui ont été données par le Directeur des opérations qui a fait un gros constat selon lequel, « la situation commence à être désespérée à Douala où il n’y a pas 30 ans, on mangeait 40 kilos de manioc ou plantain contre 19 kilos de céréales. Maintenant les céréales ont dépassé les tubercules. On ne trouve plus maintenant, les macabos, de l’igname ou du plantain. A la place il y a du riz et les pâtes» a dit Jean Michel Job.

Dynamiser les productions agro- industrielles

En y allant donc, le gouvernement de la République s’est donné le défi d’ici à l’horizon 2035, de régler le dysfonctionnement de l’appareil productif qui veut que les tubercules, la banane plantain ainsi que le macabo ne soient plus un luxe pour les populations.
Le Remad a donc pour objectif de dynamiser les productions agro- industrielles et agro-pastorales et organiser le circuit de collecte et de commercialisation pour les rendre compétitifs par rapport aux produits importés. C’est pour in fine limiter la dépendance aux produits importés .
Il faut «mobiliser la diaspora et les étrangers pour créer des usines de montage des équipements dont nous avons besoin ici afin  qu’ils les louent ou les mettent en leasing cela permettra d’augmenter les revenus des agriculteurs à plus de 2.000.000Fcfa l’an au lieu de 240.000Fcfa  en restant toujours sur les cultures traditionnelles .comme . » Augmenter le prix aux producteurs tout en abaissant le prix aux consommateurs », nous a-t-on expliqué au sortir de la présentation du projet.


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