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MAIRIE DE DOUALA : Douala face  à ses enjeux et intérêts

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I. Douala face  à ses enjeux et intérêts

  Le volume  de  travail    abattu en 100 jours par l’exécutif municipal de Douala  est un bon présage pour  la suite du  mandat  du maire de Douala,  mandat   placé sous le signe  du changement pour  le  progrès.

Cinq grands axes  d’actions  ( non compris  des  efforts  consentis dans la lutte contre la Covid 19) ont fait l’objet des premières   interventions  de la nouvelle équipe  aux commandes  à  la mairie de ville.     Sur le premier   axe  «  circulation dans ville et la protection du mobilier urbain »,  les trois objectifs   visés sont : le dés-engorgement des carrefours,  le  traitement des points critiques de la circulation  et  la   protection  du mobilier urbain.   Pour y parvenir,  une descente du 2e adjoint au maire  sur le terrain  a permis  d’identifier  les carrefours des grands bouchons.   Un plan d’aménagement de  ces carrefours  dans tous les arrondissements   de Douala  a ensuite  été élaboré. Les travaux  qui doivent  démarrer  dans les  prochains jours  aboutiront   à plus de  fluidité de  la circulation dans la ville.

Dés-engorgement  et fluidité  invitent  également à identifier  des aires de stationnement  et  à repenser leur  fonctionnement, pour plus de  discipline.  Une concertation  a été  initiée à cet effet   avec  les responsables des associations des mototaxis.   Ciblant  le réaménagement de la voirie urbaine,   l’exécutif  municipal  a  engagé   la réhabilitation du rond point-Deido  et  d’autres travaux sont en cours d’exécution  sur  le  réseau   routier.  En  matière de protection  du mobilier urbain, le principe du casseur payeur va être bientôt institué, c’est ce qui ressort de la réflexion menée autour du sujet à la mairie.

« La gestion des eaux fluviales et la prévention des  inondations»,  deuxième axe  des actions du maire a pour objectif  le curage des caniveaux  et  l’achèvement   des travaux de certains  drains et  enfin la sécurisation des  ravins de  Japoma ,  Logbessou etc.  A ce jour,  la réalisation   du drain de  Makèpè Missokè  a été menée à   terme.    Roger Mbassa Ndinè  a sollicité les services  du génie militaire  pour le démarrage des travaux  relatifs à la sécurisation  des ravins de Japoma avec calibrage des drains.

Les raisons  de  s’en féliciter

Le troisième axe de  l’’action de l’exécutif municipal  en ses  100 premiers jours a porté sur « l’assainissement  du cadre de vie et  des affaires » dont les objectifs    sont  pour l’essentiel  : la régularisation  de l’occupation  du sol sur le plan administratif  pour freiner l’anarchie dans les constructions, le  renforcement  de la sécurité des bâtiments  par la vérification de  leur  conformité aux normes, le renforcement  de la transparence dans le fonctionnement des espaces  marchands  à travers la lutte contre les trafic de toutes natures,    l‘instauration d’une cogestion dans  les espaces marchands entre la ville et les commerçants  , le  renforcement de l’hygiène,  de  la salubrité et  de la sécurité  dans ces espaces,   l’accroissement  et la sécurisation des revenus de la mairie. Pour  atteindre ces objectifs,   le  maire  et son équipe  ont   procédé à la réorganisation  du fonctionnement  des marchés  et initié une campagne de contrôle  des permis de bâtir et de conformité des constructions placé sous  la supervision  du 3e adjoint du maire.

Le Dialogue avec les partenaires et  les actions spécifiques  à la mairie  ( réintégration des  ex-délégués du personnel licenciés et l’élaboration en cours  d’un nouvel organigramme ) sont  respectivement le quatrième  et le cinquième  volet   des actions   du maire   Roger Mbassa Ndinè   qui  préside   avec doigté l’exécutif municipal  depuis  mars 2020. Celui-ci   a  bien de quoi se féliciter.  Quant aux administrés,  les 100 premiers jours donne envie d’y croire.

II.  Qui a peur de la restructuration administrative de la mairie de ville  et du retour de l’ordre   à    Douala ?

Des flibustiers au service d’un groupe  mafieux et   occulte,  mènent depuis quelques jours  une curieuse campagne de dénigrement et de calomnie via les réseaux sociaux   contre le maire de la ville et ses proches collaborateurs. Benoît  Yakam bien connu  des services de la municipalité en est   la face  visible.       Loin de   freiner  Roger Mbassa Ndinè dans  ses élans et sa volonté d’assainir, les attaques  de  sieur Yakam et ses amis, véritable coup d’épée dans l’eau, traduisent sans aucun doute  une certaine peur. Mais de quoi ont-ils peur ?

LES FAITS ‘’DÉCRIÉS’’ ET LES PERSONNALITÉS CIBLÉES

L’Exécutif Municipal de la Ville de Douala conduite par Dr. Roger MBASSA NDINE inaugure son mandat le 20 mars 2020 avec la prestation de serment de ses membres devant la juridiction de céans. Et, s’attaque immédiatement aux dossiers pendants. Cela, l’auteur du pamphlet dithyrambique qui circule dans les réseaux sociaux et qui semble trop bien introduit à la Communauté Urbaine de Douala (CUD) l’a évacué pour s’en prendre à certains faits, là où, semble-t-il, le doigt fait très mal ; mais aussi à des personnalités qui ont fait leurs preuves dans la  haute  sphère  de l’économie  et  de la finance   au Cameroun et à l’international.

Extraits :

« (…) depuis que les clés de la métropole économique lui ont été confiées, il procède comme un archéologue qui passe le temps à redorer les fossiles. On l’a vu avec la nomination de ses trois premiers collaborateurs : le Directeur du Cabinet, un cadre de la BEAC, son conseiller spécial, son jeune frère repris de justice, un secrétaire particulier, naturellement de la famille lui aussi. Il semble d’ailleurs des habitudes dans l’administration camerounaise (sic) ».

Question : que fait-on d’autre lorsqu’on a des ambitions de développement d’une institution, que de s’entourer de personnes expertes qui ont une expérience certaine et sur lesquelles on peut compter en toute confiance ?

« (…) C’est ainsi qu’il vient de mettre sur pied un groupe de travail qui va écarquiller les yeux et nourrir les commentaires dans les couloirs de la grande Commune de Douala (…) il aurait pour objectif d’auditer les dossiers financiers en instance, en son sein se trouve un ancien cadre de la CUD retraité depuis juin 2019 et qui curieusement en est le chef. On ne saurait remettre en question les compétences de Mr Din Elamé Richard qui, en son temps, était à la fois contrôleur de gestion et Directeur financier de l’ancienne communauté Urbaine (sic) ».

Question : vouloir profiter de l’expertise et de l’expérience d’une personne reconnue  «compétente» pour être éclairé  sur une situation  jugée  brumeuse relève-t-il d’une mauvaise pratique ? Est-ce un acte blâmable ?

« (…) Pendant qu’on attend le tout nouveau Maire dans les différents chantiers, il se montre plutôt plus actif dans la révision des soit disant (sic) circuits mafieux ».

Question : peut-on reprocher à un  gestionnaire,  qui a servi son pays au  plus haut niveau avec des résultats tangibles,  d’assainir la gestion d’une institution dont il vient de prendre les rênes et pour laquelle il devra répondre devant le peuple  qui l’a élu ? Faut-il rappeler que ce     gestionnaire,  a conduit  avec  succès plusieurs dossiers de privations à  la suite desquelles  il a reçu  les  félicitations du Chef de l’Etat  ;   qu’il  a  mené des négociations avec les institutions financières du monde pour  le compte du Cameroun  et  a quitté la Fonction Publique sans la moindre égratignure…

(…) Le Maire d’une ville comme Douala n’est pas un bureaucrate mais un homme de terrain. »

Que c’est bien dit ! Mais question : en moins de 03 mois d’effectivité de mandat, lequel  des Maires de Ville du pays a été  autant vu sur le terrain que  celui de Douala et sur plusieurs fronts en même temps ?

LES PERSONNALITÉS QUI FONT PEUR

Il va de soi  que les personnalités ciblées dans le pamphlet sus-évoquées ne fassent pas l’objet d’une considération admirative de la part de la mafia. Cela n’enlève rien à la valeur intrinsèque de ces hommes qui  sont tous des as dans leurs domaines respectifs  et dont les  faits d’arme sont connus.

  1. René EDJENGUELE MBAPPOU

Ingénieur Général Statisticien Economiste, René EDJENGUELE MBAPPOU  a été  Directeur Central de  la BEAC,    chef de l’équipe  des Experts du Gouvernement   chargée de négocier et de suivre les programmes avec le Fonds Monétaire International, la Banque mondiale, la Banque Africaine de Développement et le Club de Paris  et ce,  pendant plus d’une décennie.  Aucun grand dossier du pays ne lui est inconnu.  Il  maîtrise en profondeur les rouages de l’Etat et les méandres  de la politique  budgétaire. Imaginez ce que peut produire le tandem MBASSA-MBAPPOU pour le développement de la Douala. De tous les Délégués du Gouvernement que Douala a connus, seul,  Tobie KOUOH de regretté mémoire aurait pu tenir devant ces deux  dans leurs capacités à  ouvrir les portes du pouvoir de Yaoundé et des organismes internationaux au profit de la Ville de Douala.

  1. Lamine MBASSA

Son tort est d’être né de mêmes parents que son frère aîné ! C’est pourtant un homme de dossiers avéré et un conseiller compétent. Certains ne l’ont connu que comme Directeur Financier de la CUD or il a été  Conseiller à la Commission Nationale de Réhabilitation et de Privatisation que dirigeait dans les années 90 l’actuel Maire de la Ville de Douala. Le problème de fraternité auquel s’ajoutaient de vagues  soupçons de népotisme s’était déjà posé.  Après une étude minutieuse,  Le très rigoureux Ministre Justin NDIORO (paix à son âme) va balayer d’un revers de la main   ces faux fruits  et valider la présence de Lamine Mbassa   aux côtés de son frère.  Deux ans plus tard,  il adressera publiquement ses félicitations  à   Lamine MBASSA lorsque ce dernier lui présente l’ambitieux plan de restructuration du secteur des télécommunications, qui a donné naissance à CAMTEL, ORANGE, MTN, ART, etc.  Ces réalisations parmi d’autres ont convaincu le Colonel ETONDE EKOTTO alors Délégué du Gouvernement auprès de la Communauté Urbaine de Douala,  d’aller le chercher à Yaoundé pour  en faire  son Directeur Financier.   Lamine MBASSA  va monter  avec brio  le premier emprunt obligataire  qui va permettre à la CUD de lever 8 milliards de francs Cfa sur le marché financier. Cet emprunt va aussi  malheureusement déclencher la cabale judiciaire qui a entraîné l’emprisonnement pendant 4 ans du Colonel ETONDE et de 4 de ses collaborateurs dont   Lamine MBASSA. Il apparaitra clairement  plus tard que ces derniers  n’ont été que des victimes collatérales d’une opération juridico-politique dont le Colonel-Délégué  fut manifestement la seule et unique cible. L’argent public ayant été retrouvé intégralement dans le compte CUD de  la BEAC, le verdict du TGI a été logiquement un non-lieu sur cette grotesque accusation de détournement. « Repris de justice » ? Il faut être animé d’une mauvaise foi manifeste pour l’affirmer.    »

  1. DIN ELAME

Débauché du célèbre cabinet international d’audit et d’expertise comptable Arthur Andersen Cameroun (Big five) alors qu’il est Directeur de mission par l’ancien Délégué le Colonel Etondè Ekotto en septembre 2002  Mr  DIN ELAME intègre la Cud et y accomplit une carrière à la hauteur de sa formation (DEA et DESS en Sciences de Gestion de l’Université de Bordeaux I) et sa riche expérience en cabinet.   Il est  d’abord nommé chargé d’études à la Direction Administrative et Financière (DAF). Très vite Il devient  le bras droit du DAF de l’époque et participe activement aux travaux de consolidation des comptes  qui aboutiront à la signature de la convention des dettes croisées     entre l’Etat du Cameroun (MINFI) et la CUD . C’est une première pour la CUD qui est confrontée à une très forte tension de trésorerie. Détentrice de cette convention c’est celle-ci qui servira plus tard avec l’appui de l’Etat de garantie principale au premier emprunt obligataire lancé en Bourse par la CUD.

Après cette 1ère expérience et la transition réussie du secteur privé vers le secteur public notamment des finances publiques, monsieur  DIN ELAME est promu au prestigieux poste de Chef du Service Finances et Budget, véritable architecte des finances de la CUD. Il est  nommé ensuite  Chef du Département de l’Assiette et du Recouvrement et va capitaliser ainsi son expérience avec les administrations fiscales. Et comme à chaque responsabilité qu’il assure avec brio, il est promu Chef de la Cellule de Veille Administrative et Financière, puis   Adjoint de LAMINE MBASSA alors Directeur des Affaires Financières. Il  succède à  celui-ci et devient Directeur des Affaires Financières lorsque la cabale dont on connait la suite est montée contre lui.  Il sera par la suite   Inspecteur chargé de l’Audit des Affaires Administratives et Financières, puis Contrôleur de Gestion jusqu’en décembre 2018 et enfin  Chargé d’Etudes Assistant au Secrétariat Général poste qu’il va occuper  de janvier à mai 2019 avant de quitter définitivement la CUD pour faire valoir ses droits à la retraite,  au terme de 17 années de bons et  loyaux services selon la formule consacrée.

Après une telle carrière  et des compétences avérées, le seul angle d’attaque des  déstabilisateurs du Maire de la ville est de dénoncer sa prétendue position de « juge et partie ».

De janvier  à Mai 2019 date de son départ à la retraite soit 5 mois passé au Secrétariat Général,  DIN ELAME n’est ni interpellé, ni engagé dans le budget 2019 et ne pose aucun acte à incidence financière durant cette courte période.

Il revient à la CUD en avril 2020 pour assister le nouveau Maire dans la prise en main de l’Institution. Il supervise et coordonne un groupe de travail composé de 12 cadres de la CUD avec pour missions  entre autres  l’audit des dépenses notamment des instances de janvier à mars 2020 conformément à la circulaire MINDDEVEL  n° 000331 du 13 Février 2020  et L’audit de la chaine des recettes en vue de son amélioration.  Il ne saurait donc être juge et partie tout simplement parce que les opérations soumises à son examen sont rattachées à une période récente (2020) alors qu’il est hors du circuit financier depuis plus d’un an (décembre 2018) et mieux hors de la CUD depuis presque 1 an.

  1. Cyrille EBOA KINGUE

Cadre contractuel d’administration, détaché pour la cause,  président d’une section des jeunes du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), Cyrille EBOA KINGUE a été  le directeur de campagne du Maire de la Ville lors du double scrutin municipal et législatif de février 2020. Seule sa compétence professionnelle et son engagement militant ont favorisé son   intégration dans l’équipe  du maire.

 

IIIUNE AMBITION : FAIRE DE LA CUD UNE INSTITUTION DIGNE… FAIRE DE DOUALA UNE VILLE OÙ IL FAIT BON VIVRE !

La restructuration de la Mairie  est une œuvre titanesque et complexe    mais  le Maire de la Ville a suffisamment de forces  pour braver  les obstacles  et  donner à Douala l’image  d’une cité   digne de sa dimension de capitale économique de l’Afrique Centrale.

En trois mois de magistrature à la tête de la Ville, on parle de :

La lutte contre le Coronavirus à travers la Stratégie « DOUALA STOP COVID-19 » mise en place par le Maire qui a, dès le lendemain de sa prestation de serment, réuni autour de lui l’ensemble des Maires des Communes d’Arrondissements de Douala afin de fédérer les énergies pour lutter  contre cette pandémie. Seul Douala le fait au Cameroun : la Mairie de la Ville ensemble avec les Mairies d’Arrondissements.

On ressent l’apaisement de la tension sociale au sein de la CUD : pendant plus de trois ans, des chefs et des mères de familles ont été privés de leurs emplois. Malgré les décisions de justice et diverses interventions de la tutelle, ils n’ont pas été réintégrés. Sans attendre quelque intervention, le Maire de la Ville a réintégré les 10 ex-délégués du personnel.

On voit le chantier de la gouvernance administrative : on a déjà vu la restructuration du cadre des espaces marchands, avec la nomination de nouveaux Régisseurs et Médiateurs. D’autres grands chantiers sont en cours (raison de la peur de certains ?)

On admire les Grands travaux : malgré la pandémie du Coronavirus, ce pourquoi l’Exécutif Municipal a été élu doit se réaliser sur le terrain. Japoma a repris avec les routes menant au stade ; Rond-point Deido aussi. Le manque de moyens dont la plus grande partie est orientée dans la lutte pour la santé des populations de Douala n’a pas encore permis de réaliser le Plan d’Urgence qui concerne notamment le curage des caniveaux, la réfection de plusieurs linéaires viaires, les travaux d’électrification de la voie publique.

On parle de l’assainissement de l’environnement immobilier de la ville : la préparation IMH, la campagne de régularisation et de mise en conformité de l’habitat sont lancés et en cours.

S’agissant des Adjoints au Maire de la Ville qui selon les « écrivains »  des réseaux sociaux seraient mis à l’écart, il faut signaler que le 1er Adjoint au Maire conduit en ce moment même la lutte contre le Coronavirus comme Président du Comité Technique de Riposte au Covid-19 de la Ville de Douala ; le 2ème Adjoint au Maire pilote les grands travaux ; le 3ème Adjoint au Maire est à la tête des équipes de terrain de l’opération d’assainissement de l’environnement immobilier de la ville ; le 4ème Adjoint est chargé du dossier de la qualité des espaces marchands de la ville de Douala.

 

IV. Silence, on travaille

Bien qu’il soit très absorbé par la lutte  contre la pandémie du Coronavirus depuis son élection, le maire de Douala,  Roger  Mbassa Nadine   consacre aussi bien   du  temps    à la gestion quotidienne  de ses services et des chantiers de la  mairie.  Pendant  qu’il travaille à faire de Douala un lieu de vie agréable,    les franc-tireur  s’investissent dans  la   recherche  de  la petite bête….

 Quand    Roger  Mbassa Ndinè   prend  les commandes  de la mairie de ville, il va naitre chez  ceux qui   le connaissent   un immense espoir  de voir enfin   Douala  changer de physionomie à défaut  de redevenir une beauté.  Un espoir fondé sur la nature de l’homme et  ses hauts faits  dans la haute administration publique où il a  fait l’essentiel de sa carrière professionnelle.  Que ce soit à la présidence de la  République où il est chargé de mission,( 1990),  au Ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement  du territoire  où il  est Secrétaire général,  au sein de la Commission technique de la mission de réhabilitation des entreprises du Secteur public et parapublic ou à   Aes Sonel.  Travailleur infatigable, homme pointilleux, rigoureux,  créatif,   avant-gardiste, ces qualités  l’ont  à chaque fois distingué.

Aujourd’hui  maire  de Douala,   les  agents de la  mairie et les populations de la ville     découvrent  le  style de l’homme.  Les actions de Mbassa Ndinè en quelques  100 jours de fonction   ne laissent pas indifférent.  Dès le début de son mandat,  il fait apparaître quelques signaux    indiquant  probablement   qu’avec  son élection  s’ouvre une nouvelle  ère à Douala. L’ère de la  transparence et de l’orthodoxie dans la gestion.  Aussi  instruit-t-il, le temps de voir clair,     la  «suspension provisoire de toutes les opérations à incidence financière de la Communauté urbaine de Douala».

Selon la lettre circulaire (11 mars 2020 ) relative à cette suspension,  le maire de ville précise :   « Tous les dossiers en instance sur la table du Receveur municipal, du Contrôleur financier et de l’Inspecteur général des services spécifiquement, doivent  retourner  au Cabinet du Maire avec une fiche récapitulative précisant les fournisseurs, l’objet, le montant et l’indication du caractère urgent ou non de chacun, afin de procéder à une évaluation exhaustive de la situation financière de l’institution ».    La  précaution  est d’autant plus  nécessaire  qu’elle éloigne le risque de confusion entre l’ancien et l’actuelle gestion

Cette décision  s’inscrit à la suite  d’une autre non moins surprenante : l’intégration  des  10 ex employés de la  Cud (Communauté urbaine de Douala) licenciés  en 2017 pour avoir osé  réclamer   une assurance maladie  pour  tous.   Ils reprendront le service  à la mairie  pour le plus grand bonheur de leurs familles.  Plus qu’un acte de justice,    Mbassa Ndinè   a fait ici  preuve  d’un  certain humanisme.

Un patron, un style

Le maire prend des décisions  utiles, il   écoute,      travaille,    pose   des actes.  Il a lancé, il y a peu,  une vaste  campagne    autour du permis de bâtir. Il s’agit en effet d’une opération de  facilitation de la délivrance des permis de construire  et des autres actes administratifs. Madame   Léone Moukoko, 3e  adjoint au maire et Coordinatrice de ladite  campagne  va  en préciser les objectifs  dans un journal de la place : « informer la population sur la nécessité d’obtenir  un permis  de construire, sur  les modalités pratiques y afférents, sur l’avènement  d’un guichet  unique  et les nouvelle procédure en vigueur…. »

Des équipes    descendus sur le terrain  invitent d’une part  à  la régularisation  des permis de construire sur les constructions déjà érigées et  d’autre part assure  le contrôle de conformité. A travers  cette campagne  transparaît encore  une fois  la  méthode du  patron. Celle  qui privilégie la communication.  Jusqu’alors,   pas d’éclats  de voix enregistrés,    pas  d’affrontements  donc  pas  de casse.  Tout se passe  curieusement  comme dans un univers  où tout le monde est civilisé. On sensibilise, on  explique  d’abord …… Telle est la marque de Roger   Mbassa  Nadine

Des explications, il en  a abreuvé  récemment les chefs traditionnels.   Pendant  deux jours,   le maire  a trouvé les mots  justes  pour  attirer l’attention des gardiens de la tradition  sur  la dangerosité  de  Coronavirus  et les a  invités à relayer le message de sensibilisation auprès de leurs populations.  Pour des tas de raisons  qu’il a développés, les risques d’une explosion du taux de contamination   est élevé en ces mois de juin-juillet.  Si Ce sujet d’intérêt vital     absorbe tant  le maire,  il n’en demeure pas moins que celui-ci   consacre tout  aussi du temps à l’administration de la mairie  et à gestion de  sa ville pour laquelle il a de bien  hautes ambitions.

En tout cas  le chantier de la transformation de la vielle est déjà lancé.    Les priorités du maire pour l’année en cours sont connues :   renforcement de l’autonomie financière,  renforcement et suivi des régies financières pour une plus grande cohésion,  informatisation de tous les services,  contrôle accru des constructions dans la métropole économique etc.

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